Exploitation

­Développement organisationnel

En plus des turbulences liées à l’année Corona et des exigences pour la préparation du changement d’horaire, l’exploitation s’est également penchée sur le développement de son organisation. Il a fallu pas moins de 12 ateliers pour définir les lignes directrices de ce gros projet.

Travail de gestion

Le projet « Développement organisationnel d’exploitation » a été proposé pour diverses raisons. D’une part, le temps à disposition pour le travail de direction était bien trop court. De plus, il n’était pas indiqué assez clairement à qui incombaient les tâches, compétences et responsabilités. Et enfin, de l’avis du responsable de l’exploitation, tous les processus étaient complètement dépassés, certains à peine numérisés. L’un des objectifs les plus importants était toutefois de donner aux supérieur·e·s plus de temps pour le travail de gestion. Ils et elles doivent avoir la possibilité d’écouter les préoccupations, de planifier la formation et la formation continue de manière ciblée et d’assurer le suivi du retour d’information technique. À l’avenir, ils et elles devraient également être mieux informé e·s des souhaits et des préoccupations des membres des équipes.

Groupe de projet

Le groupe de projet comprenait des cadres et du personnel spécialisé ainsi que du personnel « normal ». Ses membres ont essayé de penser en termes de processus et de définir les responsabilités de plusieurs de ceux-ci. En mai, les idées étaient prêtes à être mises en œuvre, et depuis septembre, tous les postes concernés ont été pourvus. Nous étions conscients que ces changements étaient eux-mêmes des processus qui prenaient du temps. Mais à l’avenir, ils devraient de plus en plus contribuer à une culture de communication, de participation, de coresponsabilité et de responsabilité personnelle.

responsables d’équipe et coaches

Les nouvelles tailles des équipes sont frappantes : il y a maintenant neuf responsables d’équipe au lieu de six, ce qui signifie des équipes de 20 personnes au maximum, et donc un meilleur encadrement et un meilleur soutien. Les responsables d’équipe disposent désormais d’un jour et demi par semaine pour encadrer les membres individuellement et soutenir l’équipe. En outre, il y a un jour par semaine pour les questions techniques.

Les coaches supervisent à leur tour trois responsables d’équipe chacun·e et fonctionnent comme des chef·fe·s de service. L’entreprise s’appuie sur un mélange d’anciens et de nouveaux membres du personnel. On a également veillé à avoir un lien suffisant avec le service de transport. Tou·te·s les responsables d’équipe sont aussi chauffeurs, les coaches sont par ailleurs régulièrement en route, et même le responsable de l’exploitation, Olivier Knuchel, se retrouve parfois au volant.

La nouvelle structure est affinée par des ateliers hebdomadaires sur le thème « Tâches – Compétences – Responsabilité ».

Autres sujets

La nouvelle centrale d’intervention, qui fonctionne bien depuis fin 2019, a été équipée d’un nouveau logiciel au début de l’année. Un tel changement dans le domaine opérationnel est bien sûr toujours délicat. Mais l’introduction a été tout aussi réussie que les processus d’apprentissage associés.

Les discussions avec les syndicats sur le sujet des soldes de temps de travail ont été conclues. Il a notamment été convenu que le personnel appartenant au groupe à risque en ce qui concerne la Covid-19 ne devrait renoncer qu’à une partie de son temps sous forme d’heures supplémentaires. En outre, il ne devrait à l’avenir plus y avoir de temps de travail négatif sur l’année.

Enfin, un audit de l’OFT sur l’application de la loi sur le temps de travail a été réalisé en mai. Le résultat peut être résumé comme suit : plusieurs éléments sont déjà bons, certains doivent encore être améliorés. Par exemple, les règles régissant le service de piquet devaient être adaptées ; une tâche réglée par la suite et qui figure désormais en annexe de la convention collective de travail. À l’avenir, la rémunération des heures supplémentaires sera également versée de manière systématique dans un délai de 12 mois.